16.10.10

La migration des crashpads.

Comme vous avez pu le lire dans l'article précédent (publié il y a plus d'un an, vous avez donc eu le temps de le lire et de le relire, jusqu'à ce que vous le connaissiez par cœur!) la Finlande regorge de forêts. Et de lacs. Mais cette fois nous nous intéresserons uniquement au caractère forestier de la chose, pour la raison qu'il s'agit de l'environnement dans le quel on peut observer cet étrange phénomène qu'est la migration des crashpad (anglicisme pouvant être traduit par crash et matelas.)

Ayant pour nom latin Crashis Padicus Escalatum, le crashpad est une espèce synthétique présente sur l'ensemble de la planète Terre (pas de précision à ce jour concernant les autres planètes). Détails important, il se laisse observer uniquement dans les lieux à forte concentration rocheuse, car sans ces derniers, il n'aurait pas de raison d'exister. Son cousin marin n'est autre que le spongebob, de couleur et de taille différente, et ayant une utilité considérablement éloignée de celle du crashpad.

La migration du crashpad est un phénomène s'observant exclusivement dans les régions proches des cercles polaires, Nord et Sud, vous l'aurez compris. Ce mouvement de population se produit deux fois par an, la première dans un sens, et la seconde dans le sens inverse, pour être précis.
Cette migration est régie par la présence, ou non, de lumière solaire. C'est pour cette raison que l'on ne peut croiser de crashpad uniquement en été, car l'hiver le soleil ne se lève que peu, et sa lumière est pour le moins imperceptible. La densité de population de crashpad en activité dépend donc de l'intensité et de la durée d'ensoleillement journalière.

C'est ainsi qu'au printemps, les crashpad sortent de leur période d'hibernation, pendant laquelle ils sont resté dans les garages, caves, cellier, greniers. Notez qu'à la différence des ours, originaires des même régions, les crashpads ne perdent pas de poids durant leur hibernation. Le crashpad nait vit et meurt avec les même dimension et poids, seules la couleur et la condition cutanée ont tendance à varier. Les crashpads passeront alors toute la période ensoleillée dehors au pied de rocher ; que ce soit en forêt, en plaine, ou autre, là où il y a un rocher, peut se trouver un crashpad. La réciproque n'est donc pas valable, certain rocher n'ont pas de crashpad à leur pied. Cette condition est dépendante d'une activité humaine appelée bloc ou bouldering, selon les régions.

A ce propos, il faut noter que les premières apparitions de crashpads ont été rapportées peu de temps après le début de la pratique de cette activité qu'est le bloc. Une hypothèse existe donc, quant à leur dépendance à la race humaine. Cette hypothèse n'a pas pu être mis en évidence d'un point de vue biologique, géologique, botanique ou génétique, mais il est fort probable que la subsistance de cette espèce soit étroitement liée à l'activité bloqueste de l'humain.

Le crashpad ne se déplace pas en meutes, mais très souvent par pair ou même trio selon l'étendu du rocher, et une fois encore, selon l'intensité de l'activité humaine. Il s'agit d'une espèce très docile, confortable, très facile à côtoyer au quotidien, peu bruyante, ne nécessitant que très peu d'entretien (seulement un coup de brosse de temps en temps). Durant sa période de cohabitation avec les humains, les crashpad sont immobiles, souples et fermes à la fois, et se laissent manipuler en toute liberté par les humains, qui les déplacent, les empilent les uns sur les autres, leurs sautent dessus, dorment dessus (b*****t dessus sûrement aussi...).

A la fin de la saison de bloc, les crashpads retournent d'où ils viennent pour leur période d'hibernation. C'est ainsi que l'on peut voir des crashpads se promener sur les chemins forestier en se racontant des histoires drôles de crashpads et des anecdotes à propos de la saison qu'ils viennent de passer aux côtés des humains, et espèrent qu'à la prochaine saison de bouldering, les humains auront encore plus souvent besoins d'eux.

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